[...] à ceux qui ne ...

[...] à ceux qui ne comprennent pas La Fontaine, elle se borne à répondre : On ne fait point entrer certains esprits durs et farouches dans le charme et dans la facilité des Fables ; cette porte leur est fermée et la mienne aussi.
 Marie de Sévigné

Citations liés

Les commencements ont des charmes inexprimables.
 Molière
Les charmes d'une personne sont une cause moins fréquente d'amour qu'une phrase du genre de celle-ci : Non, ce soir je ne serai pas libre...
Il n'y a pas de charme égal à la tendresse du cœur.
 Jane Austen
L'un des grands charmes du commérage est son insondable inutilité.
 Donna Leon
J'aime les ragots sur autrui, mais ceux qui me concernent ne m'intéressent pas. Ils n'ont pas le charme de la nouveauté.

Citations du même auteur

Elle ne pouvait souffrir les gens qui disent : je suis trop vieux. La vieillesse lui paraissait particulièrement favorable pour y regarder de près, ne s'excuser de rien, se soutenir, se fortifier, s'épurer. Et c'est dans ce sentiment qu'elle arrivait à écrire, à cinquante-trois ans, ce mot d'une raison si haute et d'une grâce féminine si pénétrante, qui, sur un point fondamental, résume les doctrines exposées dans ce volume : " Je dis toujours que si je pouvais vivre deux cents ans, je deviendrais la plus admirable personne du monde. "
 Marie de Sévigné
Elle sait que les femmes " ayant la permission d'être faibles, se servent sans scrupule de leur privilège " ; mais elle considère qu'après tout les hommes ne sont pas moins exposés pas leurs passions, et trouve même que leur vertu " est bien plus délicate encore et plus blonde que celle des femmes. " Elle a confiance, pour son sexe, dans la force de l'éducation. C'est à cette discipline qu'en revenaient volontiers les femmes de son temps, alors qu'après l'éclat d'une vie dissipée, elles entrevoyaient les ombres de la mort.
 Marie de Sévigné
Elle sait que les femmes " ayant la permission d'être faibles, se servent sans scrupule de leur privilège " ; mais elle considère qu'après tout les hommes ne sont pas moins exposés pas leurs passions, et trouve même que leur vertu " est bien plus délicate encore et plus blonde que celle des femmes. " Elle a confiance, pour son sexe, dans la force de l'éducation. C'est à cette discipline qu'en revenaient volontiers les femmes de son temps, alors qu'après l'éclat d'une vie dissipée, elles entrevoyaient les ombres de la mort.
 Marie de Sévigné
La fausse grandeur l'irritait. " Ah ! masques, je vous connais ! " s'écrie-t-elle, en voyant de certaines gens annoncés sous de grands noms. Les honneurs mêmes, les vrais honneurs la fatiguaient. Elle a hâte de quitter Vitré, où on l'accable, pour aller retrouver aux Rochers sa Mousse, sa chienne, son mail, Pilois, ses maçons, le repos de ses bois ; elle est affamée de jeûne et de silence ; elle aspire à revoir les allées qu'elle a tracées, les abris qu'elle a créés, la Solitaire, le Cloître. Ses réflexions l'entraînaient parfois selon le vent. Elle battait le pays, mais elle avait ses remises.
 Marie de Sévigné
Mme de Sévigné est une mondaine que le monde occupe, caresse, enivre parfois, mais dont il est loin de remplir le cœur et de satisfaire l'activité [...]. " Il n'y a pas un grain d'or à tout ce qu'on dit ici, écrit-elle de Vitré : la raison, la conversation, la suite sont entièrement bannies du tourbillon où je suis. " Les beaux esprits lui inspiraient de la pitié : " Si vous saviez combien ils sont petits de près et combien ils sont quelquefois empêchés de leur personne ! "
 Marie de Sévigné